dent 62 surnuméraire?

Bonjour! C'est ma dentiste qui m'a parlé de ce forum

Mon fils de 20 mois a une incisive surnuméraire, positionnée de profil entre l'incisive centrale et la latérale, à gauche.

Notre dentiste pense qu'il s'agit d'une double incisive latérale (la 62 si je ne me trompe pas?). Elle m'a dit ne pas encore en avoir rencontré dans sa carrière, et que du coup elle ne pouvait pas exactement se prononcer pour le décodage et qu'il fallait qu'elle se renseigne...

Elle m'a dit que les dents avant 3 ans en haut étaient en rapport avec le père, et la 62 avec l'ouïe, que peut-être il y avait un double lien avec le père via l'ouïe, une double voix perçue du père, deux voix de pères, deux pères? Et que comme c'était matérialisé par une dent, que c'était en rapport avec quelque chose dans la généalogie de mon fils (paternelle ou maternelle?). Mais que malheureusement elle ne pouvait pas faire plus que me donner ces quelques pistes..

Pour l'instant pour moi ça ne fait pas du tout écho, mais si j'ai bien compris ça serait plutôt dans la généalogie de son papa? Et là ça va pas être facile, parler généalogie et ancêtres est assez tabou, mon compagnon a déjà tenté plusieurs fois de poser des questions à ses parents, quelque soit la question la réponse est toujours "je ne sais pas", tant du côté maternel que paternel..

Alors je me demandais si vous ne pourriez pas m'aider à préciser le message et le pourquoi de cette dent?

Je ne sais pas si cela joue un rôle: l'ordre d'apparition des dents en haut a été les deux incisives centrales, la surnuméraire, les deux incisives latérales. La dent surnuméraire est sortie avec la même orientation qu'une dent "normale" et s'est mise de profil à l'arrivée de l'incisive latérale.
J'ai une photo aussi:


Merci par avance pour vos réponses!

Bonjour,

Les pistes de votre dentiste me semblent bonnes...Je ne peux malheureusement pas en dire plus....
Si vous êtes en Belgique, le docteur Beyer donne une conférence le 13 mars justement sur les dents de lait...
www.aimerapprendre.com pour les renseignements pratiques...

Bonne journée,

Sophie

Merci pour le renseignement! J'habite Bruxelles, mon compagnon viendra surement à la conférence

Parce que le problème avec les pistes que nous avons, c'est que nous ne savons pas trop quoi en faire J'ai été pour la première fois chez cette dentiste en automne pour les caries de mon ainé, et là les décodages concernaient toujours sa vie (ou ma vie) actuelle, cette dent surnuméraire est notre première confrontation avec un problème généalogique..

Du coup je ne comprends pas exactement ce que je dois faire.. j'ai lu pas mal sur le décodage en général, mais là c'est la première fois que je suis de telle façon devant un cas concret.. Est-ce qu'il faut que nous trouvions dans la généalogie l'enfant concerné par cette problématique de "double père"? Je veux dire, est-ce que c'est important de savoir exactement de qui il s'agit, ou savoir que cette personne fait partie de l'histoire de mon fils suffit? Devons nous chercher un enfant illégitime ou un enfant adopté, ou le rapport avec l'ouïe indique autre chose? En fait je ne comprends pas où est le lien avec l'ouïe je crois, ou comment faire le lien avec elle..

Est-ce que la dent précise si c'est dans la généalogie de son papa ou la mienne? Parce que ni pour lui ni pour moi ça n'évoque quelque chose.. Et pour les choses que j'ai eu à travailler moi dans ma vie en rapport avec ma généalogie, avant de savoir ça me touchait au niveau émotionnel, là pas du tout..

Et qu'est-il important de faire par rapport à mon fils? Lui dire qu'une telle problématique a existé parmi ses ancêtres mais que ce n'est pas son cas? Ou c'est autre chose? Quel impact est-ce que ça à sur lui?

Tant de questions J'ai hâte d'être le 13 mars pour y voir un peu plus clair! Encore merci!

Je viens donner des nouvelles, pour l'archivage
Donc mon compagnon a été à la conférence samedi soir (merci encore pour l'info Sophie!) et voici la réponse du docteur Beyer:
La 62 surnuméraire est en lien avec l'impossibilité de parler sa langue maternelle pour quelqu'un dans la généalogie. Pour expliquer, il a donné l'exemple d'un patois alsacien, donc pour des gens chez qui la langue officielle a changé et leur propre langue n'a pas été autorisée par ex à l'école.

Et ça, ça me parle!! Déjà je suis originaire de la communauté germanophone belge, l'Alsace belge en gros Ma langue maternelle est un dialecte local encore beaucoup parlé (il n'y a pas eu en Belgique de répressions sur les dialectes) mais pas enseigné, j'ai appris l'allemand en école maternelle et le français en école primaire (=CP). Je parle toujours mon dialecte natal avec mes parents, et les "autochtones", mais comme je vis à Bruxelles, j'ai choisi de ne pas transmettre cette langue à mes fils, mais de leur parler plutôt en allemand. J'ai fait ce choix pour plein de raisons, dont celui de l'utilisation qu'ils pourront faire de cette langue, et que ben mon patois, ils ne vont pas trouver grand monde avec qui le parler, pas de livre à lire, rien pour rendre cette langue "vivante" pour eux en-dehors de moi et leur grand-parents.. Mais malgré mes "bonnes" raisons je suis toujours un peu triste de ne pas pouvoir transmettre ma langue maternelle.. Se rajoute là-dessus que comme je vis dans un milieu francophone essentiellement, j'ai du mal à assurer avec l'allemand sur le long terme, mon ainé de 7 ans le comprend pas trop mal mais ne le parle pas (à son grand regret, il s'est identifié lui-même dans l'explication du docteur Beyer!) J'avais beaucoup compté sur ma seconde grossesse et l'enfant à venir (donc le petit porteur de la surnuméraire) pour pouvoir à nouveau plus parler allemand avec mes enfants.. Je suis clairement triste de ne pas pouvoir transmettre ma langue maternelle, et pour l'instant je vis comme un échec de ne pas réussir à transmettre ma deuxième langue non plus, et de me rabattre de plus en plus sur le français, langue dans laquelle je ne me sens pas "chez moi"..

Cette problématique se retrouve aussi dans ma généalogie, mes parents parlent ce patois avec moi (je suis l'ainée) et mon frère, mais allemand avec ma soeur, qui est née lorsque nous vivions en région francophone (pour en gros les mêmes raisons qui m'ont fait choisir l'allemand comme langue avec mes enfants). Ma grand-mère maternelle était originaire d'une autre partie de la communauté germanophone, où le dialecte parlé est très différent (je ne le comprends quasi pas), et en épousant mon grand-père et le rejoignant dans son village elle a également abandonné son dialecte maternel pour parler avec ses enfants le dialecte local.

Donc déjà rien que de mon côté, ben cette dent surnuméraire me touche très fort!

Le docteur Beyer a proposé comme action a poser si nous retrouvions la personne et le dialecte en question de faire écouter celui-ci à notre fils par ex sous forme de chansons... Mais mon dialecte à moi, il l'entend souvent, vu que je le parle avec mes parents en sa présence, et que nous les voyons souvent. Mais peut-être ai-je mal compris et qu'il faudrait que je m'adresse directement à lui en patois? Par contre s'il s'agit du dialecte de ma grand-mère, va falloir que je cherche pour trouver quelque chose dans cette langue, déjà que dans mon propre patois je ne connais pas de chansons...

En tout cas ce sujet me retourne très fort...

Encore un tout grand merci!! Mon compagnon tient aussi à dire que toute la conférence a été vraiment très intéressante... Il sera sans doute là à la prochaine

J'étais à la conférence et vous avez bien compris tout ce qui a été dit!

Je pense que déjà de prendre conscience de toutes ces souffrances liées à la langue maternelle est un grand pas en avant pour pouvoir lâcher cela. Racontez ces histoires à vos enfants, même au petit ( et pourquoi pas lui raconter dans votre patois?)...Il captera de toute façon votre émotion.

Bonne journée,

bien... tout a été dit... merci les conférences quand le forum est vide de moi...
au moins en conférence on a le temps de parler...