cloches au palais pour Pâques

Bonjour Christian,
pourrais-tu m'éclairer? J'ai eu les trois jours avant Pâques le palais couvert de cloques style allergie. C'est passé comme c'est venu au bout de trois jours.
J'ai déjà eu ça il y a deux ans +/- à la même période, et là, c'était même descendu dans la gorge. Puis occasionnellement 2-3 fois, une ou deux cloques à gauche.
Cette fois, ça s'est arrêté au voile du palais. Un peu plus à gauche qu'à droite, mais partout quand même. Les gencives chatouillaient, et étaient un peu plus sensibles au brossage.

Merci pour le temps que tu passes!

Andrée

Andrée,
avant d'aller plus loin, y avait-il un liquide clair ou séo-purulent, ou rien que des boutons?

Rien que des boutons qui ont dégonflé le troisième jour.

Merci Christian!

Andrée

PS: j'ai une petite question: peut-on s'essayer à répondre sur ton site, ou c'est toi seul qui répond? Merci!

Mais personne n'a regardé mon palais pour voir s'il y avait du liquide: c'est uniquement mon ressenti au toucher de la langue.

Andrée

Andrée,
ceux qui se sentent capables de répondre à certaines questions peuvent et même sont invités à répondre. Je donnerai mon avis décodé, mais je suis impatient d'assister à des échanges...
Je réfléchis pour ton palais....

OK, merci!

Andrée

Alors, essayons d'éclairer tes ... boutons .
Le palais est l'endroit où résonne le verbe. Il correspond aussi à la maison où le verbe se fait entendre: la maison familiale, d'enfance. Et le verbe que l'enfant attend d'entendre est celui du père... Paques est une fête de famille, et les boutons sont alors en lien avec un conflit de séparation en phase de solution. Dans ton enfance, ou il y a deux ans, mais gardons accès à l'enfance aussi, les fêtes dites catholiques, étaient elles l'occasion de réunion de famille? Et est-ce qu'il y a deux ans, une réunion de famille inespérée a-t-elle eu lieu? Et avec elle, le retour d'un verbe tant attendu, soit dans sa sonorité, soit dans sa vibration vivante?
Voilà, on commence avec simple, avant de voir ce que le verbe est venu rajouter comme histoire...
Bises.

Bonjour Christian,
ce qui me parle dans ce que tu me dis, c'est bien entendu la notion de Verbe, et la notion de résolution de conflit. Ma mère boit, se détruit, et devient de plus en plus sourde "du cerveau", càd qu'elle ne veut rien entendre. Je porte cette détresse de vouloir l'aider, mais de prêcher dans le désert, c'est mon ressenti. Et je travaille sur la notion de sauveur bien entendu...
Et ce que tu me dis m'a refait penser à un rêve fabuleux, de guérison, que j'ai fait exactement au début des trois jours de "boutons", rêve tellement interprétable que c'en était rigolo: en bref, j'ai trouvé mon utérus intérieur, ma mère intérieure. Et maintenant, chaque fois que je me trouve devant ma mère, je repense à mon rêve, et je mets la distance avec elle. C'est là que la notion de conflit de séparation en phase de résolution me parle.
Pourquoi dis-tu que le Verbe que l'enfant attend d'entendre est celui du père? J'ai tellement l'impression que c'est mon Verbe que personne n'a écouté quand j'étais enfant.
Les fêtes de famille étaient de vraies fêtes, avec beaucoup de joies, de rires et de discussions avec les "anciens" à qui je dois énormément.
Les deux premières fois que j'ai eu ces boutons, j'étais sur la route des vacances: c'est peut-être là le lien: l'éloignement, la séparation physique d'avec ma mère....

Merci de m'aider à comprendre!

Andrée

alors, tu sais qu'en décodage, avant de pousser loin, on recherche les vécus de l'enfance. par contre, oh que oui, dans ta bouche, il s'agit de ton verbe, ce verbe que personne n'entend... Combien de paroles stériles as-tu prononcées pour que ta mère guérisse, toi qui signe "dis un mot et je serai guérie"... Le palais du père est aussi en lien avec le paradis, cette place devant l'église... avant d'entrer dans la demeure du Père.... Oui, bien sûr il s'agit de Toi. Pourtant, il ne faut pas négliger les mémoires... Y a-t-il eu parole bannissante envers une femme dans ta famille? Une femme qui avait, selon les autres, perdu sa dignité? Car digne est le mot qui précède le mot qui guérit. "Je ne suis pas digne de te recevoir, mais.... "
Tente de te positionner dans l'accompagnement et non dans la guérison. Accompagner c'est aider l'autre à se retrouver, même sur le chemin qu'il a choisi. Quand bien même ce chemin est l'alcool... Je sais que c'est dur, mais la liberté de chacun est justement là. Quant à Lui, Il nous aime, comme disait un poête, parce qu'il ne sait faire que ça...
En espérant que cela t'aidera à aller plus loin... Bises

Je ne dois pas chercher très loin pour trouver une femme bannie et mal vue des autres: ma mère elle-même a quitté ses parents à 21 ans, sur ordre du médecin car elle ne pesait plus que 40 kilos suite aux mauvais soins de sa propre mère, et elle est allée vivre, hors mariage, chez les parents de mon père, et donc chez mon père. A l'époque, dans une famille à cheval sur le mariage, cela a donné comme résultat qu'elle n'a plus vu sa famille pendant 10 ans. Elle a été complètement bannie. Ils se sont réconciliés à l'occasion de ma naissance!

Si j'arrive un jour à l'accompagner, c'est que vraiment je serai guérie! Il y a encore du chemin, mais c'est l'aventure de la Vie!

bisous

Andrée

Voila, c'est ça. tu es porteuse de la réconciliation par le verbe! Voilà pourquoi ton palais réagit si violemment! Ta naissance, le sens de ta venue au monde est de permettre à ta mère de réintégrer la maison du PERE. Voilà pourquoi tu es tellement impliquée dans le retour à la dignité pour ta mère... et ce qui manquait à ta mère, c'était la voix de son père.
Que cela te soulage, et que tu puisses t'y impliquer différemment.

Oui, Christian, tout ceci sonne juste. Je vais rentrer dans cette émotion, et larguer une amarre supplémentaire dans mon chemin vers ma liberté!

Merci et bisous

Andrée