Bonjour.
Je sollicite votre avis sur la question …
56 ans, des dents toujours traitées au fur et à mesure, sans problématique lourde ni particulière.
Les dents supérieures extrêmement bien plantées et alignées me disait-on à 20 ans et puis voilà que les 2 incisives supérieures ont commencé à bouger. Perte osseuse liée à l’âge m’a-t-on dit, mais devant se stabiliser.
L’une d’elle (la droite) s’était déplacée et chevauchait la gauche, les deux étant très mobiles, il est décidé l’extraction.
Le cauchemar … Au niveau de l’image édentée que l’on transmet aux autres et le cauchemar récurent, très ancien et très angoissant, de la perte de mes dents.
Bridge de la canine à la canine avec trois « essais », le prothésiste n’arrivant pas à retrouver ni l’arrondi, ni la taille réelle de mes dents. Un truc disproportionné ahurissant. Il me voulait absolument avec de grandes dents, ce qui est très flatteur mais n’est pas mon cas.
J’ai enfin un montage correct au niveau esthétique même si les proportions sont encore trop importantes.
Psychologiquement ce fut l’enfer. On m’a donc replacé plusieurs fois le bridge provisoire en attendant la version définitive. J’ai un jour perdu ce provisoire (heureusement seule dans mon salon).
Bien que scellé définitivement, je vie dans cette crainte. Je ne sais si j’arrive à accepter ces dents factices bien que plus satisfaisantes sur le plan esthétique.
Extraction de la 16 entre temps après abcès sur abcès et totalement en fin de vie. Nouveau bridge.
La 18, totalement déchaussée est en sursis.
La 32 commence à bouger sévèrement elle aussi et la gencive s’est affaissée. Cela ne se stabilise donc pas.
Une radio très récente de la 38 (couronnée) et de la 37, révèle, là encore une perte osseuse importante.
Je panique quelque peu, bien que sachant qu’il y a un terrain génétique très présent.
Je termine avec les deux informations suivantes, et non des moindres :
- J’ai rompu toute relation avec ma mère il y a un an, vieille dame infernale et ayant toujours eu de grave troubles de la personnalité (sous ttt psychiatrique lourd et depuis des décennies qu’elle nous aura toujours caché).
Ces problèmes dentaires datent d’il y a un an.
Je suis la 5ème d’une fratrie de 6 dont il ne reste plus que le numéro 1, le 5 (moi) et le 6.
- J’ai depuis un mois et sous surveillance médicale qui me conduit à de prochains examens poussés et très anxiogènes, un ganglion important, inexpliqué, visible mais non douloureux, non réactif aux antibiotiques, sous la mâchoire inférieure droite. Apparu peu de temps après la pose définitive du bridge sur les incisives supérieures.
Quel lien peut-il y avoir entre tous cela, y voyez-vous un fil conducteur, que dois-je comprendre et mettre en place vis-à-vis de moi-même ?
Avec tous mes remerciements si vous pouvez m’aider.